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Le blog qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire - Page 28

  • Jonasztique !

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    Hier, j'étais d'humeur chantante. Très chantante. Non seulement je retrouvais Lakik' à Paris, mais j'avais en plus rendez le soir avec Michel Jonasz...

    Le Jonasz de Mister Swing, de Dites-moi, d'Arthur. Et j'en passe !

    Je savais que ce spectacle était un hommage à la musique tzigane. Je ne savais pas que c'était en fait un bouleversant poème d'amour à son grand-père yiddish. Michel (oui, je l'appelle par son prénom, je le connais depuis si longtemps !) a à peine chanté, mais il a interprété encore et encore avec passion et talent toutes ces personnes qui ont cherché (et trouvé) le bonheur avant que le ciel ne s'assombrisse tellement qu'on n'y voit plus qu'une seule étoile. Celle de David.

    Il ponctue son récit de dialogues truculents entre son grand-père et son meilleur ami. Il est l'un puis l'autre, il est l'un et l'autre... Et nous, on retient notre souffle, car dès le début, il nous a prévenus : "Ils veulent qu'on se déshabille. Ils disent que c'est pour la douche. Mais je ne les crois pas"...

    Cet homme est un artiste, un grand. Avec un coeur qui porte aussi haut que sa voix.

    Je l'ai vu dans une petite salle de spectacle d'une petite ville près de chez moi. Il est en province, ne le manquez pas.

  • Petit meurtre et menthe à l'eau, de Cécile Charte

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    Philibert tire la tronche... Et franchement, il y a de quoi ! Il pourrait être en Corse à se dorer la pilule (et apprendre à embrasser les filles) avec sa mère et son deuxième mari et il se retrouve cette année encore dans un trou perdu en pleines Pyrénées avec son père, sa nouvelle amie coiffeuse et leurs chaussures de marche.

    Pourtant, "que la montagne est belle", répète la chanson. Tu parles !

    Heureusement, Philibert décroche un petit boulot d'été : il va garder un chat pendant une semaine; et pas n'importe lequel : Poupoune, messieurs mesdames !

    "Heureusement", façon de parler. Car c'est là que les vrais problèmes vont commencer.

    Le dernier roman de Cécile Charte (Collection Dac-o-Dac, éditions du Rouergue) se lit sans mouchoirs (sauf si on est vraiment très TRES très sensible au sort des chats), et pourtant, on y retrouve toute la finesse de sa plume et le rythme de ses récits. C'est une très jolie balade dans les montagnes, l'amitié et les poils de chat que nous offre Cécile.

  • Poil au nez !

     

    Poil au nez 2.jpgMa bibliothécaire préférée (elle se reconnaîtra) me parlait lors de notre rencontre de son étagère à bonheurs. Je suis rentrée, et j'ai jeté de la poudre de perlinpin..Pau sur la mienne : elle était à son tour étagère à bonheurs. Alors, très naturellement, j'y ai ajouté : "Poil au nez" de Cécile Charte.

    Poil au nez, c'est un roman tout en émotion et en tendresse, l'histoire d'un garçon qui, ce jour du 31 décembre, a rendez-vous avec le prince de son enfance, parti trop tôt.

    Le style est fin, le récit soutenu, les yeux du lecteur immanquablement humides. Ce livre confirme le talent de Cécile. Cette fille a du talent et du coeur : le coktail est jubilatoire.

     Poil au nez, Cécile Charte, Collection Dac-o-Dac, Editions du Rouergue.

  • LES GENS QUI DOUTENT, chanson d'Anne Sylvestre

    "J'aime les gens qui n'osent

    S'approprier les choses

    Encore moins les gens.

    Ceux qui veulent n'être

    Qu'une simple fenêtre

    Pour les yeux des enfants.

    Ceux qui sans oriflamme

    Et daltoniens de l'âme

    Ignorent les couleurs.

    Ceux qui sont assez poires

    Pour que jamais l'histoire

    Leur rende les hommages.

    J'aime leur petite chanson

    Même s'ils passent pour des cons.

    J'aime les gens qui doutent

    Mais voudrais qu'on leur foute

    La paix de temps en temps.

    Et qu'on ne les malmène

    Jamais quand ils promènent

    Leurs automnes au printemps.

    Qu'on leur dise que l'âme

    fait de plus belles flammes

    Que tous ces tristes culs.

    Et qu'on les remercie

    Qu'on leur dise on leur crie

    Merci d'avoir vécu."

    Les gens qui doutent, Anne Sylvestre (extrait)

     

    Dédicace toute particulière à mon amie Christine Schmitt qui a su mettre les mots d'Anne Sylvestre sur mes maux. Doux onguent, comme le sont nos échanges et notre amitié.

  • Au fil des pages, à Bréhal

    "... On ne voit rien. Juste l'étendue de sable à perte de vue, les pieds de moules découverts par l'eau, un homme qui chante et frotte une guitare assis sur les rochers ; les nuances du ciel reflétés par le soleil couchant; la mer bleue, plate comme un lac. Le regard des gens sur le papier et le crayon, sur l'écriture et l'écrivain".

    Camille Cosyns

    Camille est collégienne à Bréhal, en Basse-Normandie. Elle est aussi membre du jury du Prix "Au fil des Pages" organisé depuis deux ans par la médiathèque de Bréhal. Camille est enfin et surtout une fine plume, qui accroche encore parfois le papier, qui cherche, qui trouvera, comme le prouve son poème.

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    A Bréhal, dans cette petite commune de 3000 âmes, j'ai rencontré des enfants passionnés et passionnants, une équipe de bénévoles à la médiathèque investis, ingénieux et motivés. Une responsable de médiathèque qui sait que l'on n'a pas besoin de tout le tintouin parisien pour découvrir et apprécier. Des enseignants investis et responsables, des enfants qui, quand ils lisent, cherchent à comprendre et à ressentir. Et un cuisinier qui vous donnerait envie de retourner au collège juste pour la cantine. Même les jours de poisson... surtout les jours de poisson !

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    Il y avait en plus la mer...

    Alors je le dis franchement, non, je n'avais pas envie de rentrer. Oui, j'aurais volontiers continué ma petite tournée. Ou mieux encore, squatté un petit coin de la médiathèque, sorti mon mini-ordi (merci mes amies pour ce super cadeau de 40 ans, je vous avais dit que ça me serait utile !) et continué sur place l'écriture de mes romans en cours.

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    J'ai repris le train. Et, dès le quai éloigné, repris le cours de mes récits grâce à ce petit ordi et la grande grande motivation que j'ai puisée une fois encore dans ces rencontres. Une fois chez moi, j'ai lu tous vos petits mots, installé le cadre dans mon salon et ... savouré vos chocolats ;)

    MERCI.

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