"J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens.
Ceux qui veulent n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants.
Ceux qui sans oriflamme
Et daltoniens de l'âme
Ignorent les couleurs.
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'histoire
Leur rende les hommages.
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons.
J'aime les gens qui doutent
Mais voudrais qu'on leur foute
La paix de temps en temps.
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps.
Qu'on leur dise que l'âme
fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs.
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise on leur crie
Merci d'avoir vécu."
Les gens qui doutent, Anne Sylvestre (extrait)
Dédicace toute particulière à mon amie Christine Schmitt qui a su mettre les mots d'Anne Sylvestre sur mes maux. Doux onguent, comme le sont nos échanges et notre amitié.