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Le blog qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire - Page 34

  • Et comment tu t'appelles ?

    En ce moment, je suis inspirée. J'ai plein d'envies, plusieurs textes qui avancent en même temps. Je passe de bons moments à écrire, ça avance vite sauf quand... quand... il faut trouver un prénom !

    Jeudi dernier, je travaillais sur un roman pour ados, il me fallait le prénom de la meilleure amie de l'héroïne, et là... panne sèche ! Le pire, c'est que je ne peux pas me contenter alors de mettre XX pour y revenir plus tard. Non, il me faut une réponse toute de suite !

    Souvent, pour ces personnages secondaires, je m'inspire de mon entourage : je prends les prénoms des enfants de mes meilleures amies (comme Alexandre dans le Livre qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire), ou le prénom des meilleurs amis de mes enfants (comme Raphaëlle dans le carnet de Grauku). Mais là, je n'en avais pas envie. Je vous rassure, j'ai trouvé ! Mais chut... je n'ai pas encore envie d'en parler !

  • Lettre à Lucie

    J'ai reçu hier une très jolie lettre. Signée Lucie S.

    Pourquoi Lucie m'écrivait-elle ? Après tout, nous avions déjà eu un échange si riche et touchant lors de notre rencontre. Cette jeune journaliste m'avait beaucoup émue. Passionnée de lecture, elle rêve de devenir critique littéraire. Et quand les profs trop terre-à-terre de son école de journalisme tentent de la raisonner -"L'actu, Lucie ! L'actu..."-, elle leur prouve qu'on peut être jeune, entreprenante et idéaliste.

    Lucie m'a écrit car elle s'adresse sur son blog aux écrivains qui la touchent... et aux autres ! Sa plume, percutante et légère à la fois, est si prenante qu'on se surprend à passer de billet en billet comme on tournerait les pages d'un livre.

    Alors oui, j'avoue, j'aurais pu être jalouse. Diplômée d'une école de journalisme au même âge qu'elle, j'aurais aimé avoir à l'époque sa détermination passionnée. Mais Lucie est trop talentueuse et enthousiaste pour qu'on nourrisse le moindre mauvais sentiment à son égard.

    Assez parlé, c'est ici que ça se passe : http://www.lettresavous.com/article-le-carnet-de-grauku-39845344.html

  • The Outsiders

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     « Lorsque j’émergeais de la salle obscure dans le grand soleil, je n’avais que deux choses en tête : Paul Newman et la marche qui m’attendait pour rentrer chez moi ». Voilà près de 25 ans (et oui, le temps passe… ) que je n’ai pas relu The Oustiders, de S.E. Hinton, et pourtant, je me souviens encore par cœur du début. Je me souviens des poèmes de Robert Frost qui parsèment le livre, des prénoms si originaux des trois frères Curtis, les héros. Il faut dire que ce bouquin a été mon livre de chevet pendant toute mon adolescence.

    L’histoire est tristement trop banale : deux bandes rivales dans l’Amérique des années 60, que séparent l’argent et la coupe de cheveux. Chez les Greasers, les « pauvres », une fratrie livrée à elle-même après le décès accidentel de leurs parents. Le plus jeune frère, Ponyboy, va s’éprendre la belle Cherry, qui elle appartient à la classe des riches, les socs. Je vous le disais, rien de très original. Et pourtant… pourtant, j’ai craqué pour la plume fluide de SE Hinton, (qui a écrit ce roman à 16 ans !), j’ai aimé en secret ce Ponyboy pendant des années, au point (j’avoue, mais ne le répétez pas…) d’envisager même de le donner en deuxième prénom à mon petit dernier.

    Mon fils aîné, lui, vient de lire Outsiders. Il a a-do-ré. Preuve que le bouquin n’est ni une affaire de génération, ni une histoire de filles.

    Bande de veinards, il vient de ressortir en livre de poche.

     

    The Outsiders

    SE Hinton

     

    PS : Francis Ford Coppola en a fait un film, malheureusement introuvable en France .

     

  • Odette, la reine des pigeonnes !

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    C'est l'histoire d'une pigeonne qu'une jeune fille pas très physionomiste prend pour un mâle. Non seulement l’animal ne lui en tient pas rigueur, mais elle accepte même de lui servir de pigeon voyageur. La petite fille espère ainsi renouer le lien avec sa grand-mère, Mamie Pomme, qu’on a fait déménager un peu vite au goût de la petite fille. Même s’il faut pour remplir cette mission traverser un territoire pas tout à fait nommé mais très ressemblant à l’île de Beauté… Même s’il faut pour cela dormir dans une grande culotte gainante (c’est quand même plus confortable que les … stri... les… les p’tites culottes sans fesse !)

    Odette – c’est le nom de cette si attachante pigeonne- nous livre sans retenue (ou presque*) ses états d’âme, ses surprises, ses découvertes, sous la plume délectable de Lily Pissenlit. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, elle a été mise en dessins par Marie-Claire Roux. Un doux roman qui aborde avec tendresse et humour le délicat problème de la maladie d’Alzheimer. En plus, croyez-moi, quand vous aurez croisé Odette, plus jamais de vot’vie vous enquiquinerez un pigeon, même un  parisien blasé et fiérot.

    * : à ne manquer sous aucun prétexte, « Le making of du livre », épilogue du livre où Odette nous livre sans censure et avec tellement d’humour la création du livre.

     

    Odette ou les tribulations d’une pigeonne

    Lily Pissenlit

    Illustrations : Marie-Claire Roux

    Editions MiC_MaC

     

  • J'ai inscrit Max au collège à Vouillé !

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    Franchement, il va être bien, mon p'tit personnage, au collège de Vouillé. Certes, Max n'aime toujours pas lire. Mais il sera entre les mains de Monsieur Pinganaud, professeur documentaliste, qui succèdera dignement à Madame Coquelicot, pas de souci. Et je suis certaine qu'il se fera plein de supers copains. J'ai bien remarqué, moi, leurs yeux pétillants et leurs sourires communicatifs, quand je leur ai rendu visite fin octobre...

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