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Le blog qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire - Page 35

  • Au delà des maux...

    Voilà (presque !) longtemps que je me balade d'écoles en écoles pour rencontrer les nouveaux copains des héros du Livre qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire. A chaque fois, ce sont de très belles rencontres. S'ils n'étaient pas mes amis, je pourrais presque être jalouse de mes personnages, tant ils se font adopter partout.

    Au retour des vacances de la Toussaint, j'ai fait une toute autre expérience. J'avais rendez-vous avec des élèves de secondes du lycée Notre-Dame-des-Oiseaux à Verneuil. J'avais envoyé une toute autre éclaireuse : Manon, l'héroïne de mon Carnet de Grauku. Manon a été adoptée par ces élèves qui ont ouvert leur coeur à ses tourments. Quand ça a été mon tour de venir, en a suivi un très intense échange sur ce livre très particulier, ce qui l'avait motivé, ce qu'il représentait. Sur l'écriture en général. Face à eux, j'étais à la fois Manon, leur copine, et Sophie P., mère d'un garçon qui sera lycéen dans trois ans. J'ai reçu leurs remarques, leurs questions, comme autant de chance d'avancer, dans les livres comme dans la vie.

  • Sauve qui peut ! Saison 2

    Ils étaient 14 ce vendredi matin, prêts à embarquer pour « Sauve qui peut » la seule émission de téléréalité consacrée exclusivement aux enfants. Quatorze prêts à jouer le jeu, à chercher ce qui les motiverait, à argumenter. A dépasser le trac (bravo Amandine !) pour prendre la parole devant le jury. Jury bienveillant, mais honnête : pas question de faire jouer le copinage !

    Il n’y avait que 4 places : il a fallu voter. Tous ont joué le jeu, là encore. Ce sont ceux qui se sont le plus « mouillés » qui ont été retenus.

    Ils ne se lançaient pas dans l’inconnu : nous avions passé l’heure précédente à réfléchir à ce qu’était la téléréalité. Ce qui était vrai, ce qui était truqué. Pourquoi cela leur plaisait tant. Ils allaient faire des candidats idéaux. Sauf que…

    Sauf que cette émission de téléréalité pour jeunes n’existe que dans mon imagination. J’en ai fait mon deuxième roman jeunesse. « Sauve qui peut ! » a été publié aux éditions MiC_MaC en novembre 2008. J’avais envie d’écrire sur ces émissions qui « nous » mettent en scène, nous énervent mais nous fascinent aussi. J’avais envie d’en parler aux enfants. Quand le lycée agricole de Thuré m’a proposé de venir le présenter aux élèves, j’ai voulu le mettre en scène. Michèle Martin, professeur de français, et Angélique Lamy, professeur documentaliste, ont parfaitement joué le jeu. La classe de 3e a été super. Au point que j’ai regretté de ne pas pouvoir, d’un coup de baguette magique, changer les prénoms de mes personnages pour embarquer Clément, Amandine, Alexis et Manu, les 4 « élus » dans mon livre.

    Les élèves vont maintenant lire le livre avec Angélique. Ils vont découvrir à quelle sauce mes héros vont être mangés. Mais chut… je n’en dis pas plus. Je les retrouverai en mars prochain pour recueillir leur impression sur ce programme pas comme les autres. Sauve qui peut 2 , la saison est lancée !

  • Inspiré d'amitié réelle

     

     

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    J'aimais écrire, lui dessiner dans la marge. Nous nous sommes rencontrés en classe de seconde, nous sommes devenus très très amis, sans jamais la moindre ambiguité. Nous avons découvert la vie d'étudiants ensemble, puis la vie nous a éloignés. Pendant 17 ans.

    J'ai continué à écrire, j'ai remplacé les copies par les manuscrits. Il a continué à dessiner, il a remplacé les marges par ... la peau ! Guillaume est un tatoueur hors paire. J'ai eu envie de raconter notre histoire dans un roman, publié par les Editions de Mortagne dans la collection tabou, qui s'intitule L'Effet Boomerang. L'histoire a été remaniée, parce que j'aime malaxer la vérité, mais la force des sentiments est 100% naturelle.

    Hier, j'ai revu Guillaume. 17 ans, beaucoup trop long ! Mais cela a permis de donner une force incroyable à ces retrouvailles. Nous nous étions pas vus vieillir, mais nous nous connaissions encore par coeur. D'ailleurs, on a trouvé qu'on avait pas changé.

    Guillaume, j'ai été très heureuse et émue de t'offrir enfin ton exemplaire de L'Effet Boomerang.