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Le blog qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire - Page 20

  • Le placard

     

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    C'est toujours un peu stressant de lire le livre d'une personne que l'on apprécie vraiment. Et si ses mots n'étaient pas ausi justes, aussi fins, aussi drôles qu'elle ? Un pressentiment me soufflait déjà que je serais pas déçue par le roman de Kim Messier, Le Placard, publié dans le collection Tabou des Editions de Mortagne.

    J'ai rencontré Kim à Montréal en novembre dernier. Comme toute l'équipe de Mortagne et les auteurs de la maison, elle m'a accueillie avec sourire, gentillesse et accent chantant ! Un heureux hasard de plan de tables de dédicaces a voulu que nous signions plusieurs fois côte à côté. Avec Chantal d'Avignon, auteur Tabou elle aussi, nous avons beaucoup parlé, et beaucoup ri...

    De retour en France, j'ai retrouvé Kim dans les pages de son roman, "Le Placard". J'aurais aimé ramener tous les livres de la collection, mais je manquais de place dans ma valise. Il a donc fallu opérer un choix. J'avais envie de découvrir la plume de Kim, et j'avais été très sensible au thème de son roman. ¨Le Placard est un roman sur l'homosexualité féminine. Il raconte avec délicatesse et franchise ces instants où l'on se découvre différente, où on le refuse, où le désir se fait le plus fort, où la gêne nous submerge. Vous vous posez la question, je vais y répondre  : Kim n'est pas homosexuelle. C'est une professeur de français très attachée à ses élèves qui ne supportait plus la souffrance de ces jeunes filles qui se découvraient différentes. Elle s'est renseignée, a même suivi une formation, a recueilli des témoignages. Son imagination, sa plume juste et sincère, ni trop sèche ni trop larmoyante, ont fait le reste. Le Placard est l'histoire d'une fille qui découvre qu'elle est attirée par les filles. Enfin, une en particulier, qui va la pousser à accepter cette différence et à être enfin elle-même. Il fallait du cran pour écrire ce livre, de la finesse pour raconter le désir sans jamais tomber dans la vulgarité, et une jolie plume pour embarquer le lecteur. Kim a tout cela.

  • Salon du livre de Montréal

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    Pour écrire mes livres, je passe la plupart de mes journées seule. Mon seul compagnon, Malo, ne me miaule que deux ou trois phrases par jour, pas plus. Il y a bien sûr la musqiue qui m'accompagne quand j'écris... enfin surtout les mots... En ce moment, je tourne en boucle sur Bénabar. Le disque de son dernier concert devrait être remboursé par la sécurité sociale tellement il donne la pêche.

    Face à mon écran, je doute beaucoup. Est-ce que cette histoire vaut le coup d'être racontée ? Saurais-je le faire ? Avec les mots justes ? Que vont en penser mes éditrices ?  (Carolyn et Maya, je vous embrasse !)  Les lecteurs vont-ils comprendre où j'ai voulu les emmener ?

    Bref... occupation fantastique, mais pas simple tous les jours !


     

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    Heureusement, pour lutter contre cette solitude, il y a les salons et les rencontres. Celui de Montréal a eu en plus l'effet extraordinaire de me rassurer. Pour la première fois, je me suis sentie à ma place en dédicace. Il faut dire que j'étais sur le stand le plus sympa, celui des Editions de Mortagne. Qu'en plus, j'étais entourée par "la"gang d'auteurs les plus cool et accueillants du Québec. Les jeunes lecteurs sont venus me dire la place que tenait dans leur vie la collection Tabou, et je me suis sentie particulièrement fière d'avoir ouvert cette collection avec "Le carnet de Grauku", il y a trois ans bientôt. J'ai été très émue de découvrir sur la table le petit dernier que, hasard de calendrier, j'ai aussi signé : (v)ivre. La collection Camille et cie a aussi trouvé son public, qui s'est ext&sié encore et encore (il y a de quoi !) sur les dessins de Marie Olé.

    Bon, seul souci, ils savent tous maintenant à quel point je suis bavarde... mais avec un océan entre-nous, il faudra me contenter de "clavardage" pour l'instant (eh les Français, ce mot là, vous le connaissiez ?)

    Merci à Sandy, Alexandra, Chloé, Carolyn et Marie-Claire et toute l'équipe de Mortagne.

     

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    Alexandra, Sandy et Chloé avec Chantal D'Avignon

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    Dédicace spéciale à Carolyn, j'ai enfin mis un sourire sur tes smileys !

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    Kim Messier, et son très touchant roman qui aborde un thème si délicat : celui de l'homosexualité féminine.

     

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    Marc-André Pilon et sa désopilante revanche du myope. (J'avoue, sur les salons, il m'arrive de lire en docue les livres des collègues entre deux sigantures. Mais avec celui-là, obligé de se faire prendre : on éclate de rire beaucoup trop souvent !) 

     

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    Nadine Poirier et son "Adios", sur le décrochage scolaire.

     

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    Kim Messier, Chantal D'Avignon (merci pour les photos !) et... moi !

     

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    Prsika Poirier, la plus sympa des sirènes, et sa série le Royaume de Lénacie.

    J'ai pris d'autres photos... elles sont toutes floues ! Mais je vous invite vraiment à faire un tour sur le site des Editions de Mortagne pour découvrir tous ces auteurs de talent.

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    Le voyage s'est terminé chez mes amis, Catherine et Daniel Henry. Je suis heureuse de les savoir si bien installés et garde un précieux souvenir de nos échanges. Catherine est une artiste, une vraie aussi, dans un genre différent ! Vous pouvez la retrouver là :

    http://grisfonce.canalblog.com/

     

    ENCORE MERCI A TOUS POUR VOTRE ACCUEIL, VOTRE GENTILLESSE, VOS BONS MOTS.... A TANTÔT !!!

  • MONTREAL !!!

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    Mercredi, ce mercredi, je pars. Mon si gentil voisin, Jean-Pierre, vient me chercher pour me déposer à la gare de RER. Direction l'aéroport de Charles de Gaulle. De là, à 13h25, je m'envolerai pour Montréal, pas dans un grand boeing bleu de mer, mais le coeur aussi chantant que Robert Charlebois, c'est sûr.

    Pendant quelques jours, je suis l'invitée des Editions de Mortagne au Salon du Livre de Montréal. Je vais y rencontrer tous ces jeunes lecteurs de la collection Tabou, leurs petits frères et soeurs plus fans de la série Camille et Cie. Je vais y découvrir mon nouveau roman, (v)ivre, sorti il y a deux semaines là-bas.

    Les Editions de Mortagne ont fait les choses en grand, me prouvant, si c'était nécessaire, que cette maison d'édition prend soin de ses auteurs. (Ma courte expérience m'a prouvé que ce n'est pas toujours le cas !)

    Je me réjouis particulièrement de retrouver cette équipe aussi chaleureuse que leur accent. Je suis impatiente de rencontrer "pour vrai" Carloyn, avec qui j'ai tant échangé, sur les livres et sur le reste.

    Last but not least ! Je vais retrouver mes amis "les Henry" qui écrivent là-bas une toute nouvelle page de leur histoire familiale.

  • Un lustre déjà !

    Aujourd'hui, "l

    Le livre qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire " fête son 5e anniversaire. Un lustre déjà, tant de rencontres, d'autres mots, d'autres livres écrits depuis ce jour où j'a vu mon nom sur la couverture, lu celui de mon père surtout... Le rêve devenait réalité.

    Il y a eu d'autres textes, d'autres sont en préparation. Beaucoup de beaux projets qui me poussent à regarder la route devant moi plus souvent que le rétro-viseur. Mais peu importe où se pose mon regard, je me répète que je fais le plus beau métier du monde.

  • Merci Faelys !!!

    Encore une jolie lecture ce matin... qui me touche particulièrement car je connais bien l'auteur, et je connais sa passion des mots et son investissement auprès des enfants.

    http://petitesmadeleines.hautetfort.com/archive/2012/10/21/les-enquetes-d-anatole-bristol.html