En février, j'ai eu la grande chance de participer au salon du livre de Casablanca. J'ai pris une grande dose d'enthousiasme des lecteurs, d'amitié, d'hospitalité... pis aussi de soleil, de ciel bleu et de douceur.
Tout cela grâce à une super directrice d'école, les éditions Auzou, et des membres de l'Institut français très motivés. Un grand merci à tous !
Ma tournée des écoles de Casablanca a commencé sur un sourire, celui de Hakima Kerdoun. Hakima travaille pour l'Institut Français de Casablanca, et a été une guide aussi agréable qu'efficace pendant tout mon séjour.
Plus encore : elle a répondu avec le sourire à toutes mes questions !
C'est d'abord à l'école Molière que j'ai pu savourer la douceur du mois de février à Casablanca, et l'implication des élèves.
Après deux joyeuses heures d'intervention scolaire avec deux groupes, j'ai répondu aux questions d'interview de leurs journalistes en herbe.
Lundi matin, direction la mosquée Hassan II.
Enfin juste en face de la mosquée, où se trouve le salon du livre de Casablanca.
(Oui, face à la mosquée, et face à la mer.)
Sur le très beau stand de l'Institut français, j'ai rencontré les élèves de l'école Madania.
Jolis échanges avec les enfants...
Où j'ai même pu parler de la lectrice que je suis, en présentant le livre que je lisais, que je dévorais plutôt, à ce moment-là.
Puis lundi après-midi, direction le lycée Lyautey et son centre de documentation. J'ai été accueillie par la chaleureuse responsable qui avait convié les élèves qui souhaitaient me rencontrer. Cette base de volontariat a été très efficace. Deux heures de beaux échanges, d'une touchante sincérité, et de très belles rencontres comme Ana et Sarah qui depuis m'écrivent. Quel plaisir !
Mardi matin, j'étais apparemment attendue à l'école Massignon Mers Sultan !!! Très attendue même : c'est grâce à leur très chouette et dynamique directrice Caroline Cornet que toute cette aventure marocaine a commencé.
Une première classe m'avait même préparé une affiche pleine de très bonnes idées pour de futures enquêtes d'Anatole Bristol.
Une autre m'a emmenée dans le studio de radio de l'école où ils ont enregistré une émission en condition de direct. L'ancienne journaliste que je suis a été très impressionnée !
Une dernière classe m'a lu le premier chapitre d'une nouvelle qu'ils écrivent en collaboration avec trois autres écoles. Excellent début, j'ai demandé à lire la suite quand elle leur serait envoyée.
Le banc de l'amitié de l'école Massignon montre l'importance donnée au vivre ensemble dans cette jolie école.
Mardi après-midi, c'est moi cette fois qui suis venue à la rencontre des enfants de l'école Madania. Les enfants avaient lu "Echange petit frère contre poisson rouge", et ils ont réalisé leur première de couverture. A cette occasion, j'ai découvert qu'un jour de pluie est jour de fête pour eux. Pour moi qui ai grandi sous le crachin du nord, ça a été une découverte ! J'ai beaucoup aimé tous ces moments de partage avec les enfants.
Casablanca, ça a été aussi de beaux moments de solitude.
Et d'écriture aussi, pour un très beau projet pour adolescents qui se finalisait.
Et d'amitié surtout !
Un IMMENSE merci à
Caroline Cornet, directrice de l'école Massignon Mers Sultan. J'avais apprécié ton dynamisme et la force de ton engagement à Abidjan, je les ai retrouvés dans ce nouveau rôle. Cette amitié née en Côte d'Ivoire s'est encore renforcée.
Caroline Rousseau et Romain Eyheramendy, des Editions Auzou. Une fois encore, vous m'avez montré tout votre investissement pour défendre les livres et les auteurs Auzou, votre réactivité et votre grande connaissance du terrain. (Et des bons restos !)
Guénaël Borg, Mouad Meziaty et Hakima Kerdoun, de l'Institut français.
Guénaël, j'ai adoré tous ces petits-déjeuners où tu m'as parlé des Marocains et de leur Maroc avec tant d'affection, de respect et de finesse.
Mouad, merci d'avoir répondu à toutes mes questions pratiques même quand j'avais déjà la réponse, de les avoir devancées, et d'avoir rendu ce séjour si confortable.
Hakima, merci encore de ton sourire et de tout ce qu'il m'a transmis.