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  • Sauve qui peut, sélection du Prix JJL du Havre 2012

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    C'est normal qu'on soit retenus, nous sommes les meilleurs ! claironne Elie.

    - Elie, si j'étais toi, je ne la ramènerais pas tant que ça, l'interrompt Lina. "Sauve qui peut" est juste sélectionné pour le prix du Jury Jeune Lecteur du Havre 2012, ça ne veut absolument pas dire que notre équipe des Zapataux va gagner.

    - Lina a raison, insiste Amir. Je te rappelle que Max et sa bande ont été sélectionnés il y a deux ans et qu'ils n'ont pas eu le prix.

    - Raison de plus ! Il n'y en a que pour eux depuis des années, ça serait bien que ce soit de nouveau notre tour, argumente Elie. Comme à Pau !

    - C'est vrai, Pau, c'était vraiment génial... reconnaissent en choeur tous les Zapataux.

    - Mais je crois que Sophie avait aussi beaucoup aimé sa virée au Havre, précise Lina.

    - C'est normal, dès qu'il y a la mer, elle est contente ! tranche Elie.

    - Non, il n'y avait pas que ça. C'étaient de belles rencontres, il y avait eu des mises en scène très sympas de son livre, se souvient Matthieu.

    - Finalement, comme elle aime à le répéter, l'important, c'est de participer, n'est-ce pas Elie ?

    - C'est vrai ! Et nous allons participer avec plaisir, parole de Zapatail !

  • Pennac et les catherinettes

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    25 novembre... une date importante pour moi.

    D'abord parce que je suis une chti'mi, une vraie, et que toute mon enfance, j'ai reçu le 25 novembre des cartes de Sainte Catherine. Je me souviens particulièrement de celles de ma grand-mère, joliment désuètes, que j'ai gardées comme des trésors. Je le répète souvent en classe : les paroles s'envolent, les écrits restent.

    Ensuite car, friande de symboles, je me suis fiancée à l'homme de ma vie le 25 novembre 1995, jour où j'aurais dû être Catherinette. Cela a été la source de grands débats au sein de la rédaction où je travaillais alors : fallait-il ou non me rendre les hommages dûs aux catherinettes (pour les non chti, les filles célibataires le jour de leur 25 ans). La question a été tranchée, j'ai reçu un superbe bouquet de fleurs.

    Enfin et surtout ici, parce que le calendrier m'a joué un sale tour : le jour de ces fiançailles à Calais, où je travaillais, venaient pour l'inauguration d'une exposition itinérante Daniel Pennac et Daniel Picouly.Et j'allais manquer ça ?

    Impossible.

    J'ai eu le grand bonheur de les interviewer tous les deux, quelques jours auparavant. Picouly dans les locaux de sa maison d'édition, Pennac au téléphone. Oui, il fut un temps où j'avais le numéro perso de Pennac !!!! (on m'a volé mon sac et ce précieux trésor quelques années plus tard) Cela a été deux moments magiques. Picouly était encore loin de la télé et de ses projecteurs, Pennac avait tout l'humour et le bon sens qui le rendent si agréables.

     Le jour j, je me suis éclipsée pour assister à une partie de la conférence de Pennac. Il nous a raconté sa version du petit poucet, et expliqué qu'il utilisait des métaphores dans ses textes pas pour jouer à l'auteur, mais parce qu'il lui arrive tout simplement "à l'heure du thé, d'avoir envie de me taper une petite métaphore avec".

    Les enfants me demandent souvent où j'ai trouvé l'inspiration pour "le livre qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire". Je leur réponds que sommeillait en moi depuis longtemps la plaidoierie pour le plaisir de lire, et de ne pas lire, de Daniel Pennac dans "Comme un roman".

  • Verneuil et moi

    Je voudrais aujourd'hui, très simplement, remercier tous les élèves de sixième du collège Notre-Dame des Oiseaux et leurs enseignants de français. Pendant deux jours, nous avons échangé sur "le livre qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire", sur le plaisir d'écrire, de lire. "Et alors, me direz-vous. Comme lors de chaque rencontre en école". Et bien non justement, car c'était ma troisième visite dans cet établissement. Parce que s'y sont liés de liens précieux avec des élèves, aujourd'hui en terminale, ou encore au collège que j'ai retrouvées avec un immense plaisir (que celle qui a manqué le rendez-vous ne s'inquiète pas, nous nous reverrons, je te le promets :) ) dans un CDI où je suis toujours accueillie si gentiment. J'ai été régalée de délicieux gâteaux, d'une mise en scène succulente de mon livre, de moments d'émotions fortes, parce que les livres, c'est la vie aussi.

    Merci à Carine pour son organisation, et toute mon amitié à Geneviève, qui n'est plus dans l'école mais qui m'en a ouvert les portes.Tous mes voeux de réussite aux terminales L, et une pensée toute affectueuse pour une jeune collégienne timide mais si riche intérieurement qui se reconnaîtra.

    Comme promis, je retourne à mes livres.