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Pennac et les catherinettes

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25 novembre... une date importante pour moi.

D'abord parce que je suis une chti'mi, une vraie, et que toute mon enfance, j'ai reçu le 25 novembre des cartes de Sainte Catherine. Je me souviens particulièrement de celles de ma grand-mère, joliment désuètes, que j'ai gardées comme des trésors. Je le répète souvent en classe : les paroles s'envolent, les écrits restent.

Ensuite car, friande de symboles, je me suis fiancée à l'homme de ma vie le 25 novembre 1995, jour où j'aurais dû être Catherinette. Cela a été la source de grands débats au sein de la rédaction où je travaillais alors : fallait-il ou non me rendre les hommages dûs aux catherinettes (pour les non chti, les filles célibataires le jour de leur 25 ans). La question a été tranchée, j'ai reçu un superbe bouquet de fleurs.

Enfin et surtout ici, parce que le calendrier m'a joué un sale tour : le jour de ces fiançailles à Calais, où je travaillais, venaient pour l'inauguration d'une exposition itinérante Daniel Pennac et Daniel Picouly.Et j'allais manquer ça ?

Impossible.

J'ai eu le grand bonheur de les interviewer tous les deux, quelques jours auparavant. Picouly dans les locaux de sa maison d'édition, Pennac au téléphone. Oui, il fut un temps où j'avais le numéro perso de Pennac !!!! (on m'a volé mon sac et ce précieux trésor quelques années plus tard) Cela a été deux moments magiques. Picouly était encore loin de la télé et de ses projecteurs, Pennac avait tout l'humour et le bon sens qui le rendent si agréables.

 Le jour j, je me suis éclipsée pour assister à une partie de la conférence de Pennac. Il nous a raconté sa version du petit poucet, et expliqué qu'il utilisait des métaphores dans ses textes pas pour jouer à l'auteur, mais parce qu'il lui arrive tout simplement "à l'heure du thé, d'avoir envie de me taper une petite métaphore avec".

Les enfants me demandent souvent où j'ai trouvé l'inspiration pour "le livre qu'il ne faut surtout surtout surtout pas lire". Je leur réponds que sommeillait en moi depuis longtemps la plaidoierie pour le plaisir de lire, et de ne pas lire, de Daniel Pennac dans "Comme un roman".

Commentaires

  • tiens tiens, j'avais raté ce post, et m'sieur Gougueule pointe dessus alors que je cherche quelques infos sur le nouveau Pennac dont la lecture me tente fort. Juste te dire que cette rencontre-là, à cette date-là (je n'étais ni encore fiancée, ni ch'ti - même si) moi aussi, me reste au fond du coeur.

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