Ayé, Anatole tombe le masque (O.K. elle était facile !) et retrouve les librairies ce jeudi !
Cette fois, ses ennemis sont aussi invisibles que puissants :
rumeur, réputation et toutes ces nuisances sonores qui attaquent directement le coeur.
Depuis des années déjà, mon cher Anatole me permet d'aborder des sujets qui me tiennent à coeur.
Cette fois-ci, l'histoire est partie d'une punition que j'ai trouvée injuste à l'encontre d'une chouette fille que j'aime beaucoup, qui avait échangé ses chaussures avec son copain pendant une récréation. Il se trouve que ce garçon avait "mauvaise réputation". Quand la maman de Louna m'a raconté cette histoire, j'ai eu du mal à y croire.
Et puis quelques souvenirs sont remontés. Certains douloureux, d'autres peu glorieux.
Alors j'ai imaginé cette intrigue basée sur les étiquettes que l'on colle trop vite et qu'on ne parvient plus à enlever, sur la rumeur qui déteint tout sur son passage et ne rend jamais les couleurs d'origine.
Et sur la complexité de l'amitié.
Deux filles intègrent l'univers d'Anatole dans ce tome : Louna, forcément, et Flore, qui ensoleille mes dédicaces à la librairie de Corinne, à Soulac, depuis des années.
Cette histoire était compliquée à monter, et elle ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui sans le formidable travail de ma formidable éditrice chez Auzou Roman, Jennifer Rossi. Elle a su rendre simple ce que j'avais compliqué.
Cette histoire était compliquée à illustrer, et Carine Hinder y est parvenue une fois encore. Je n'en ai pas été surprise, mais une fois encore très heureuse !
Oui, toute ressemblance avec des personnages existants est voulue. Et tant pis si ça en gratouille un ou deux. Moi-même, j'éternue encore parfois.