Je n'ai jamais écrit en silence.
C'est très souvent Bénabar qui m'accompagne, il me transmet son mot juste, sa bonne humeur et son regard aiguisé sur nos petits mondes. Je ne suis pas non plus mono-maniaque (ou pas tout à fait), alors après avoir écouté 237 fois le même disque de Bénabar, je glisse un petit Zaz, et je frémis en écoutant "La lessive".
Anniversaire oblige, j'ai replongé dans Balavoine ces derniers temps, et je me dis que j'ai vraiment eu de la chance d'avoir été une ado bercée, secouée, habitée, changée par ses mots. J'écris actuellement le tome 2 des Six potes, ils ont en seconde, et je me souviens de ce chagrin ce jour de seconde où j'ai appris la mort de ce chanteur.
Samedi soir, Zaz était en concert près de chez moi, et je me suis fait littéralement enzazée : comprenez energisée, secouée, bercée, ensorcelée, remuée, revigorée...
Elle a enchaîné "la lessive" et "tous les cris les sos".
En voici les versions officielles.