Difficile de raconter cette dernière intervention en école. Difficile de mettre des mots sur l'accent chantant des enfants, les sourires des habitants si accueillants, sur le bleu du ciel et de la mer.
Pas envie peut-être aussi de tout partager, de vous livrer le chemin qui mène à la tanière de Lili Pissenlit. L'endroit est tellement empreint de son monde imaginaire qu'on s'attend à voir filer entre ses jambes un lutin ou une fée.
Impossible pourtant de ne pas partager cette rencontre avec Marie Olé, un visage enfin sur une voix, sur ses dessins que j'aime tant. Il pleuvait à Paris, mais nous avions déjà du soleil plein les yeux.
Impossible aussi de ne pas évoquer ce souffle coupé en découvrant, au hasard d'une crique, cette mer si bleue, caressant une île si belle. Belle parce que ses habitants ont su la préserver.
Impossible de ne pas chercher à peindre les couleurs de cette école, bariolée des cris de joie des petits, des discussions des grands, de cette fête que chacun faisait ce jour-là au livre.
Je me suis régalée, régalée des questions des enfants, des plats corses préparés par l'équipe, des mots toujours aussi colorés de ma Lili, de nos échanges.
Je voudrais dire un grand merci à Lili et son inséparable amie Martine, à Marie,à Dominique, de l'école de Sainte-Lucie de Porto Vecchio, au Bistrot du Pêcheur (plage de Pinarellu, à Sainte-Lucie de Porto Vecchio)