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Grauku au Québec

Chuis jalouse… Manon, l’héroïne du Carnet de Grauku, c'est moâ qui l'ai inventée. Bon, elle ne traverse pas que des moments faciles dans mon roman, mais elle s'en sort quand même bien, non ? En plus, elle a un super mec, de super amies... Manon vient de s'offrir un superbe voyage ! Le Québec, ni plus, ni moins... Mon roman vient en effet de sortir de l'autre côté de l'Atlantique. Le texte a pour cette occasion été "traduit" en québécois. Elle a le don d'ubiquité, ma p'tite lycéenne. Elle vit maintenant ici et là-bas. Pensez-vous qu’elle m’aurait emmenée avec elle ! Sont ingrats ces ados… Bon, je ne lui en veux pas, je garde un souvenir trop extraordinaire pour cela de mon premier voyage, seule, aux Etats-Unis ; j’avais presque son âge.

Maintenant, laissez-moi vous montrer la transformation de couverture !

grauku_couv finale.jpg
est devenue ...
Carnet de Grauku quebec.jpg
C'est une drôle de sensation de redécouvrir son texte sous une autre couverture. Par contre, ne comptez pas sur moi pour comparer, je serais forcément subjective :  deux ans après sa sortie, chaque fois que je croise Grauku, j'ai encore et toujours le même plaisir à voir la photo de Christine Spadaccini qui a jeté sa couleur sur mon livre.

Commentaires

  • Ce livre est FANTASTIQUE. Je suis québécoise donc, je viens tout juste de le finir et j'ai adoré.
    C'était facile de pouvoir ce créer le scénario dans notre tête et d'imaginer Manon et surtout le visage d'Émilie.
    Merci pour ce livre extraordinaire!xxx

  • Merci Elodie, ta remarque me touche beaucoup et me motive pour mon prochain roman ado !

  • Coucou Sophie

    Je suis une vieille ado de 45 ans qui aime l'écriture de Manon ex Grauku.
    Je viens juste de terminer votre "ton" livre emprunté à la bibliothèque et qui est un achat récent de celle-ci.
    Je croyais le livre sorti depuis peu ... finalement, il a de "la bouteille".
    L'écriture, le rythme, les descriptions font de ce livre un délicieux moment de prise de conscience. C'est à dire pour ceux et celles qui ont comme Manon Grauku est vrai problème de "communication" avec la nourriture.
    Et la dernière page est un joli moment d'espérance, de victoire ...

    Merci pour cette belle écriture.
    Je le conseillerai à mes nièces ados et surtout à leur maman !

    Félicitations

  • Salut... Dada !

    Merci pour ce commentaire ! C'est un roman qui compte énormément pour moi, comme vous l'avez très bien compris me semble-t-il. Vos remarques me vont droit au cœur. En effet, le livre est sorti en 2008, mais il m'offre encore de très belles rencontres... comme la vôtre ! J'ai fait un tour sur voter blog, comme on s'y sent bien !

    Amitiés,
    Sophie

  • Bonjour « Madame l'auteur »,

    J'ai eu envie de vous envoyer un mot en fermant le « Carnet de Grauku » que je venais de lire d'une traite et la gorge serrée. Je n'ai pas l'habitude d'écrire aux auteur, à vrai dire c'est la première fois. Mais il est de ces livres que l'on pose, le souffle coupé en se demandant comment un texte peut à se point être «juste». « Non mais oh, vous vous rendez-compte de l'effet que font vos livres ???!!!! ».
    Je ne suis pas ado loin s'en faut. Je ne suis pas mère d'adolescente anorexique. Mère de deux garçons, l'aîné de 14 ans a été suivi pour des problèmes de poids (tiens, tiens...mais ceci est une autre histoire, enfin peut-être pas tout à faite « autre » !)
    Votre livre m'a émue aux larmes. Il n'y a pas un mot de trop, et pas un qui manque ! Sans esbroufe, sans effets, il est d'une vérité et d'une émotion incroyables. J'aime qu'il ne soit pas manichéen et ne nous rebache pas les poncifs à la Delarue « l'essentiel c'est de s'assumer ». Rien n'est si simple « oui quand Manon maigrit le regard des autres change » mais « non cela ne résout rien et la douleur, la pulsion se déplace avec les limites du contrôle ». La profondeur du personnage et de ses rapports avec les autres m'ont aussi replongé dans plein de choses vécues.
    Votre livre m'a parlé, m'a remuée, secouée, saisie, et est entré en résonance avec moi (vous savez comme ces ponts qui rencontrent un vent qui correspond à leur longueur d'onde et se mettent à osciller de plus en plus). J'ai eu des troubles du comportement alimentaire, toute mon enfance-adolescence et à nouveau il y a quelques années. Rien à voir avec une envie de minceur, j'ai fait les choses à l'envers, j'étais très mince (je suis à présent désespérément ronde) parce que je ne pouvais pas manger à cause d'une phobie. Je ne me suis donc jamais identifiée avec les héroïnes anorexiques de roman. Mais avec Grauku, j'ai été débusquée dans mes retranchements. Cette volonté de contrôle cette escalade dans la limitation de ce qui rentre dans le corps (enfant jet adolescente, je mangeais seulement une dizaine d'aliments différents et encore à certaine conditions...), je l'ai reconnue, je me la suis prise en pleine face dans la vérité de ce qui se passe en Manon.
    Comme tout les livres qui m'ont fait vibrer, je vais l'offrir à ma nièce de 15 ans, une ado adorable, fondue de lecture et pas très à l'aise dans sa peau de gamine ayant, tiens donc, des soucis de poids et de rapport à la nourriture. Qu'il lui soit salutaire ! Et oui, ça fait aussi du bien de regarder, couché sur papier, par procuration, tous ses tourments et démons familiers ; une façon de les tenir à distance, de les mieux comprendre ?

    Merci Mme Laroche pour tant d'émotion. Parce que toute cette émotion et l'espoir qui l'accompagne , et bien c'est du bonheur ! Forcément.

  • Merci à vous, Dominique.... Je suis très émue à la lecture de ce témoignage. Quand j'ai écrit le Carnet de Grauku, je voulais partager : partager ma douleur, mes peurs, mes déceptions. Son écriture a été difficile, sans concession, et salvatrice à la fois. Aujourd'hui encore, mon poids est un tracas quotidien. Je gagne un jour, je perds le lendemain. Quand le moral n'y est pas, je prend le livre en mains et je me dis qu'au-moins, mon problème de poids a permis "ça". Et votre commentaire renforce cette idée. Je vous souhaite, vous le comprendrez, de perdre sans doute ces kilos qui vous gênent, mais surtout de trouver la sérénité.
    Avec toute mon amitié.

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