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  • BONNE ANNEE !

               -  Et d’abord, pourquoi moi ? interrogea Max.

    -          C’est vrai, pourquoi lui ? Pourquoi pas les Zapataux par exemple ? reprirent en chœur Alexandre, Zizou, La Flèche et Benjamin.

    Seule Hortense avait gardé le silence.

    -          C’est vrai, insista Max. Ça pourrait aussi être Olivier et Rémi. Après tout, c’est eux les héros du livre sorti en 2009.

    -          Ce « sont » eux, reprit Hortense, sortant enfin de son mutisme.

    -          Tu parles, c’est que des mômes ! intervint Alexandre.

    -          « Ce ne sont que »…

    -          Hortense, c’est bon !

    Il fallait mettre un terme à cette discussion avant qu’elle ne dégénère. Alors j’ai posé la main sur l’épaule de Max, j’ai exercé une légère pression, et je lui ai glissé sur le ton de la confidence :

    -          Max, tu sais bien que 2009, ça a été votre année, à toi et à tous tes copains. C’est vous – Non Hortense, pas « ce sont » vous !- qui m’avez amenée dans ces écoles, dans ces collèges. Vous qui êtes rentrés dans la vie de tous ces élèves. Dois-je vous le rappeler : vous qui avez remporté trois prix ?

    -          C’est vrai, a repris Max sur un ton adouci. Mais l’auteur, c’est toi. C’est toi qui écris les histoires. Pendant que nous, on te préparait le terrain dans les écoles, toi, tu écrivais le roman suivant. Celui de filles, avec qui tu nous tannes depuis des mois. C’est toi le chef d’orchestre. C’est à toi de le faire.

    -          Pas sans vous.

    -          Et si on s’y collait tous ? Toute la bande, les Zapataux, Olivier et Rémi. Manon, qui t'a offert de si belles rencontres à Verneuil. Et même Camille, Emma et Raphaèle ? On ne va pas les snober parce qu’elles ne sont pas encore publiées !

    Je reconnaissais bien là l’esprit de conciliation de Zizou.

    -          Oui, mais sans Augustin Kacerol !!!

    Je reconnaissais bien là les héros de mon livre…

    -          Allez, lançai-je finalement, à 3, on y va ! 1, 2, 3…

    -          Bonne année à tous ! Et merci encore pour ces beaux échanges, ces belles rencontres et ces beaux projets partagés en 2009.

    Finalement, ce n’était pas si compliqué…

     

     

    Je vous souhaite à tous une très heureuse année 2010. Qu'elle voie la réalisation de tous vos projets, personnels et professionnels.Qu'elle vous garde en bonne santé. Et que nos routes se croisent encore.

    A toutes et à tous, merci pour cette belle année écoulée.

  • Elles changent la vie

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    Je vais vous écrire d'une toute petite voix, car j'ai encore les cordes vocales qui tremblent. Cinq heures lundi, devant cinq classes différentes. Avec 45 minutes de pause. Oh, cela valait le coup ! Les collégiens de Jean Cocteau, à Offranville, ont été supers : attentifs, impliqués, pertinents dans leur remarques, réactifs à mon humour (il faut parfois être en forme pour ça !) Que du bonheur ! Merci donc aux élèves, pour leur délicates attentions, pour cet exemplaire unique de "L'aventure de tes rêves " que j'ai dévoré, pour leurs questions, leurs sourires, etc., etc.

    Pourtant, et j'insite, je suis rentrée crevée (euh pardon ereintée, soignons le champ lexical !). Et je n'avais fait ni plus ni moins qu'une journée comme s'en envoient Stéphanie, ma meilleure amie prof de lettres dans cet établissement, et ses collègues. Alors c'est à elles que je dédie ce billet. Un grand merci pour votre accueil, pour votre implication... vos chocolats et tes poissons ! Pour le travail de vos élèves aussi. Le CDI était parsemé d'arbres, même dans un livre, je n'y serais pas arrivée !
    Et une mention toute particulière pour Stéphanie, "l'autre", devrait-je dire. "Ma" Stéphanie m'avait parlé de la grande implication de la professeur documentaliste, elle ne m'avait pas menti !

    J'ai été très heureuse de "rentrer" dans l'univers de cette amie rencontrée en sixième, au collège. Quand nous partagions déjà le goût des mots, écrits et lus. Je crois que nous sommes toutes les deux restées fidèles à ce que nous étions alors.

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    P. S  : Je suis certaine que Jean-Jacques Goldman me pardonnera ce p'tit changement (le genre, le temps et le nombre, c'est tout !) du titre de sa chanson. S'il n'est pas content, qu'il sorte de sa réserve !