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Chapitre, chaperon, chapeau, chagrin...

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Bientôt, je ne sais pas quand, mais son souffle court, son poil terne et ses pas lents me signalent que ça approche, je ne pourrai plus interrompre mon écriture pour câliner notre chat Malo comme je viens de le faire.

Ce jour là, je ne pourrai pas écrire du tout, je le sens déjà.

Je dirai à notre chienne Nala, "Viens, on va promener", et je pleurerai notre balade.

Malo est un animal de compagnie. Depuis 14 ans. C'est lui qui est venu me chercher, se collant à mes jambes le jour où je suis venue adopter "un chat qui aime les enfants" dans une association de Maisons-Laffitte.

Il n'est pas tout noir, comme mon regretté Coca. Il n'est pas tout beau. Même s'il porte, avec élégance, un string blanc sur son bas-dos noir. Cette coquetterie qui nous a toujours amusés.

Malo a eu la mâchoire fracturée, l'oreille coupée et surtout un cancer qui lui a arraché - clac !- la patte avant gauche. Ou droite, je ne sais jamais. "Il lui reste celle où il a la jolie tâche noire", a toujours apprécié avec sagesse Olivier.

Malo est un animal de compagnie. Qui passait sa journée chez les voisins et traversait la haie au moment précis où Thomas rentrait de primaire. Qui nous a suivis dans trois déménagements. Qui a consolé Camille quand elle pleurait ses amies d'Allemagne. Qui a déserté le lit de sa princesse pour celui d'Olivier quand celui-ci s'est cassé le tibia au ski. 

Alors oui, bien sûr, il a (eu) une super vie, déjà 14 ans avec nous ! Olivier avait deux mois... On l'a sauvé du nom que lui avait donné l'association : Starsky ! On l'a câliné, bichonné, on lui a même offert à son tour un animal de compagnie (Il a été assez ingrat sur ce coup-là et a collé un coup de griffe cémoilechef dès le premier jour à Nala.)

J'espère que ça se passera "bien". Que nous serons là. Qu'il ne souffrira pas. Comme je suis allée le chercher, je l'amènerai "où il faut".

Mais que personne ne me dise "c'était qu'un chat".

Commentaires

  • Avec toi, ma Sophie....x

  • merci Kiki, c'est dur de le voir s'éteindre comme ça à petits feux, à le surveiller de près pour s'assurer qu'il ne souffre pas.

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