Il y a quelques années, j'ai écrit un roman pour la jeunesse intitulé "Sauve qui peut". L'histoire : une émission de téléréalité dont les candidats, lâchés sur une île pour passer des épreuves, sont des enfants.
Toute ressemblance avec une émisison existante style Koh Lanta n'est pas du tout coïncidence.
Je voulais, à cette époque, pousser les enfants, en commençant par les miens, à réfléchir à ces émissions, ce qu'elles nous vendaient, et à quel prix. Je croyais que j'avais poussé le bouchon assez loin. Mais j'ai été tristement dépassée par la réalité ces derniers jours.
Je ne veux pas entrer dans le grand débat de savoir à qui la faute. Je suis juste profondèment chagrinée que deux personnes aient trouvé la mort pour que nous puissions continuer à manger des maltesers en les regardant compter leurs grains de riz.