C’est bon !
Pas ce que j’écris, non, ce que je ressens. Je n’aurai jamais la prétention d’affirmer que ce que je suis en train d’écrire est bon, digne d’être publié, d’être partagé. Seul le retour du lecteur me donne cette certitude. Je doute quand j’écris, et heureusement. Le jour où je cesserai, je suis certaine que je serai mauvaise.
Ce que je ressens est bon : je viens de passer plusieurs heures à relire la première partie de mon prochain roman pour ados. Une fois encore, je suis partie avec des idées plein la tête, une trame, mais aucun plan rigoureux couché sur le papier. Je ne sais pas. Ou pour être plus honnête et reconnaissante du travail de mes profs de français, je n’en ai pas la patience. Cette relecture m’a permis de contrôler mes quelques sorties de route, et de réaliser que ces personnages m’avait envahie pour de bon. Du coup, je viens enfin de coucher sur le papier (bon, sur l’écran, je l’accorde, un peu de poésie, que diable !) ces passages que je n’arrivais pas à sortir, cette entrée dans le vif du sujet.
Et c’est bon.
Commentaires
bonne continuation alors !
Waouh, quelle rapidité !
Bon, comme moi je suis ta lectrice, j'ai donc le droit de le dire haut et fort: c'est bon ce que tu écris! Très bon même! Ton plaisir d'écrire infuse les lignes et puis il devient notre plaisir de lire, petite magie des mots! (Claudel aussi écrit sans plan!)
Merci ma Kiki, j'aime l'idée "d'infuser", moi qui ne sais pas faire une tasse de vrai thé ! tes mots me vont droit au coeur. Et si j'ai cela en commun avec Philippe Claudel.... ;)